Alors que la mission semblait tourner à l’échec, la voile solaire NanoSail-D de l’agence américaine s’est finalement déployée avec 6 semaines de retard .

Déception, espoir et joie !
FASTSAT sert à tester comment des microsatellites peuvent devenir des plateformes pour des expériences scientifiques à moindre coût. De plus, FASTSAT emportait un satellite encore plus petit dénommé NanoSail-D, une voile solaire de 10 m2 repliée dans une boîte rectangulaire de seulement 37 cm de long par 10 cm de largeur pour les deux autres côtés. Son éjection était programmée le 6 décembre 2010, mais rien ne vint la confirmer... Pour l’agence américaine, cette partie de la mission de FASTSAT se soldait par une déception. Puis, de façon totalement inattendue, 6 semaines après l’échéance, FASTSAT envoya un signal indiquant qu’il libérait la voile solaire. Le 19 janvier 2011, la NASA demanda aux radioamateurs de l’aider à capter le faible signal de son NanoSail-D. En effet, les batteries étaient déjà fortement entamées et il fallait vite se mettre à l’écoute. C’est le Marshall Amateur Radio Club, non loin du centre Marshall de la NASA dans l’Alabama chargé de gérer cette mission, qui fut le premier à entendre les signaux. La joie succédait ainsi à l’espoir engendré par la nouvelle du 19 janvier. Enfin, le 21 janvier, l’agence américaine confirma que la voile solaire s’était déployée, s’appuyant sur un changement notable de la signature radar de NanoSail-D.

Test au sol de NanoSail-D. Le technicien tient dans ses mains le petit satellite dans sa version repliée. Une fois déployée, la voile solaire totalise 10 m2. Il s’agit d’un polymère dénommé CP-1 d’à peine 7,5 microns d’épaisseur. Crédit : NASA/MSFC/D. Higginbotham - Enjoy Space

Comme toute voile solaire, cette dernière est «poussée» par la lumière du Soleil. Toutefois, étant donné son orbite, NanoSail-D ne recevra pas des photons de notre étoile une impulsion suffisante pour échapper à la gravité terrestre. Elle finira même par se consumer dans l'atmosphère d’ici 70 à 120 jours. Une fin qui était prévue, car le but de ce picosatellite se limitait à tester le déploiement d’une voile solaire sur orbite basse. La NASA entend étudier si un tel dispositif pourrait permettre de diriger des satellites en fin de vie vers une orbite plus basse afin de les amener à être détruits dans notre atmosphère au lieu de devenir des débris spatiaux potentiellement dangereux.

Vidéo NASA montrant un test de déploiement au sol de NanoSail-D.

Avec ses 10 m2 de polymère réfléchissant, cette voile qui orbite autour de la Terre peut parfois prendre dans le ciel l’aspect d’une «étoile» d’un éclat 10 fois plus brillant que Vénus ! En partenariat avec le site Spaceweather, la NASA organise un concours photo. Les 3 clichés retenus recevront des prix de 500, 300 et 100 dollars. Tous les détails sont sur cette page web.

Ce soir, les deux cosmonautes ont achevés avec succès leur sortie extra-véhiculaire (EVA). L’ingénieur de vol de l’Expédition 26 Dimitri Kondratiev, accompagné par Oleg Skripochka ont déployés une antenne et ont installés son câblage pour terminer l'installation d'un dispositif expérimentale de transmission de données à grande vitesse. Les deux cosmonautes russes ont également installés une caméra sur le module d'amarrage Rassvet. Les premières vérifications ont démontrées que le système de transmission de données ainsi que la caméra, tout deux venant juste d'être installés, fonctionnent correctement. Prévu sur le papier, pour une durée estimée à six heures, cette sortie n’aura durée que cinq heures et 23 minutes.

Le cargo automatique japonais HTV-2 devait décoller vers la Station Spatiale Internationale ce 20 janvier. Mais aujourd’hui 19 janvier, l’agence JAXA a annoncé que les prévisions météo s’avéraient particulièrement pessimistes pour demain et qu’elles ne répondaient pas aux critères requis pour un lancement. La situation est expliquée avec beaucoup de détails par l’agence japonaise dans le schéma ci-dessous. On notera un fort risque de décharges électriques dans les nuages. L’envol du HTV-2 a été en conséquence reporté au plus tôt au samedi 22 janvier.

source: FCS & enjoy space

Hier, le Mission Spécialiste de la mission STS-133,Tim Kopra, c'est bléssé en faisant une sortie en vélo, mais il sort bien. Toutefois, il pourrait y avoir un impact sur ses fonctions dans la navette Discovery STS-133 lors de la mission vers la Station spatiale internationale. Cette possibilité est encore en cours d'évaluation.

D'autres détails de sa blessure ne sont pas libérés en ce moment en raison de préoccupations de sa vie privée médicaux.

 D'après les première informations qui ont filtré  il se serait ''cassé'' une hanche ou le  bassin (pour l'instant, c'est un peu confus). Ce qui retarderait encore sensiblement le vol car Kopra n'a pas de doublure et de plus, il est le responsable des EVA de cette mission devant accomplir 2 EVA pour lesquelles il s'entraine depuis septembre. Un changement entre le mission spécialiste prévut pour le vol de la mission sts-134 pourrais intervenir dans les jours a venir.

Pendant ce temps, les techniciens travaillent dans le Vehicle Assembly Building (VAB) au Centre spatial Kennedy en Floride aux renforcement et de faire à des modifications sur les longerons déffectueux découvert lors de la radiographie éffectuer il y a quelque jours ( voir cet article).

Pour ce qui est des dates de lancements des deux dernières missions de la navette: STS-133 (dernier vol de Discovery) et STS-134 (dernier vol d’Endeavour), toutes deux à destination de la Station Spatiale Internationale.
STS-133 vise un décollage le 24 février prochain à 16h50 heure de Floride (21h50 Temps Universel soit 22h50 heure française). STS-134 est prévue pour un envol le 19 avril prochain à 19h48 heure de Floride (23h48 Temps Universel, 01h48 le 20 avril en France).

En ce qui concerne STS-134, un commandant intérimaire a été nommé, Rick Sturckow. Son rôle consiste à faciliter la continuation de l’entraînement de l’équipage de cette mission. En effet, rappelons que l’élue américaine Gabrielle Giffords récemment victime d’une tentative de meurtre (voir cet article) est l’épouse du commandant en titre, Mark Kelly. Cette mesure a donc pour but de permettre à l’astronaute de rester auprès de son épouse actuellement hospitalisée sans interrompre la préparation de la mission. La NASA souligne que Mark Kelly «est toujours le commandant de STS-134».

Source: enjoy space, le FCS, newletters de la mission sts-133

Le Cnes ( Centre National D'étude Spatiale) met a disposition des internautes un poster de l'ATV ou sont représenté les différentes étapes de sa mission qui doit débuté par son lancement prévut pour l'instant le 15/02 de cette année

Ces deux images sont téléchargeable en HD en cliquant dessus.