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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 17:29

Le spectromètre magnétique Alpha ou (alpha magnétique spectromètre/ AMS-02) ainsi qu’une palette chargée de pièces de rechange destinées a la station spatiale, seront livrées cette nuit pour l’aire de lancement 39A. La charge utile sera chargée dans la soute de la navette spatiale Endeavour au cour de la semaine. Les deux charges utiles avaient été chargées dans un conteneur de transport de charge utile, dénommé « Payload Canister » depuis la semaine dernière. Capcompespace nous rappel que: Le Payload Canister est une "soute mobile" hermétique, à environnement contrôlé, qui sert au transport des charges utiles complètement intégrées du bâtiment à intégration verticale, le VPF, dans la zone industrielle au Payload Changeout Room dans la tour de service sur le pad de tir 39. Le Canister sert également pour le transport du Shuttle Payload Integration Facility, SPIF, de l' O & C Building au bâtiment OPF. Il y a deux Canister au KSC. Ils mesurent 19,5 m de long, 5,4 m de large. Les Canister peuvent traiter horizontalement ou verticalement des charges de 4,5 m de diamètre et 18 m de long et d' une masse de 26 000 kg comme dans la véritable soute. Les portes de protection sont les même que celle de l' Orbiter.

Les Canister sont déplacés sur leur transporteur. Ce sont des véhicules auto propulsé, manœuvrable dans toutes les directions, en avant, en arrière, sur le coté ou tourner sur lui même. Ils mesurent 19,5 m de long, 7 m de large et pèsent 56 000 kg à vide (68200 kg à pleine charge). Leur base peut être levé ou abaissé de 1,5 à 2,1 m si nécessaire. Le transporteur se déplace à vide à prés de 25 km/h et 8 km/h en charge. Un mode dit "rampant" lui permet de se déplacer à la vitesse de 20 mètres à l’heure. Enfin, il peut transporter sa charge aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale. La Payload Changeout Room est une salle blanche qui permet le chargement et le déchargement de la soute des Orbiter dans un environnement propre sans contamination extérieure. La plupart des charges utiles sont intégrées à la verticale sur le pad de par leur configuration. Seul le Spacelab est intégré horizontalement dans l' OPF.


Les techniciens du pad de lancement 39A, au Centre spatial Kennedy en Floride vont au cour de la soirée déplacer la structure de service rotative ou RSS, loin de la navette spatiale Endeavour. Cette mesure fait partie des opérations préalables, à l'arrivée sur l'aire de lancement navette, de la charge utile. Une fois arrivé à destination, les Techniciens hisseront alors le canister dans la payload changeout room, située, à l'intérieur de la structure RSS. La charge utile sera déplacée dans la salle blanche, avant qu'il ne soit de nouveau poussé dans la soute d’Endeavour.

Vendredi, l'AMS et la palette seront tout deux en place, dans la soute d'Endeavour en vue du lancement. Au Centre spatial Johnson, l'équipage STS-134 pratique aujourd’hui, des procédures relatives aux sorties extravéhiculaire depuis le laboratoire de flottabilité neutre au centre spatial Johnson a Houston.


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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 19:17

Vendredi derniera, après un long périple de presque 7 ans, la sonde de la NASA Messenger s’est placée avec succès sur orbite autour de la planète la plus proche du Soleil. Une première.


 

Image d’artiste de la sonde Messenger. En raison de la proximité du Soleil (sur Mercure la température peut atteindre 430 °C), la sonde est protégée par un bouclier en céramique.
Crédit : NASA/APL-JHU


C’est à minuit passé de quarante-cinq minutes (Temps Universel) le 18 mars que Messenger a allumé son propulseur principal pendant 15 minutes. Peu de temps après, les techniciens au sol, en quelque sorte les «pilotes» de la sonde, situés dans le centre de contrôle de cette mission à l’Applied Physics Laboratory de la Johns Hopkins University dans le Maryland, recevaient un signal radio qui confirmait la réussite de l’opération. Le propulseur étant orienté vers «l’avant», c'est-à-dire dans la direction dans laquelle Messenger se déplace, son allumage a entraîné une perte de vitesse. Contrairement aux 3 survols précédents de janvier et octobre 2008, puis de septembre 2009, l’explorateur robotique voguait cette fois-ci suffisamment «lentement» pour rester prisonnier de l’attraction gravitationnelle de la planète la plus proche du Soleil. Une heure après ce «coup de frein spatial», la NASA annonçait officiellement que Messenger suivait une orbite de 12 heures autour de Mercure, devenant de fait sa première lune artificielle. L’animation vidéo ci-dessous résume en accéléré la manoeuvre d’insertion orbitale.



Un long périple
Mercure a été au final assez peu étudiée par les engins spatiaux et Messenger n’est d’ailleurs que la deuxième sonde qui lui est dédiée. Voici plus de 30 ans, Mariner 10 (NASA également) survola 3 fois la première planète de notre système en mars et septembre 1974 puis en mars 1975. Ce petit monde fascinant de 4.878 km de diamètre a souffert de sa trompeuse ressemblance avec notre Lune (3.474 km de diamètre) : pas de quoi vraiment motiver les politiciens chargés de voter les budgets de l’exploration planétaire. Toutefois, les planétologues n’ont cessé de plaider la cause de Mercure, et le 3 août 2004 Messenger décollait de Floride.

Mercure par Messenger lors du survol d’octobre 2008. La planète la plus proche du Soleil tourne autour de celui-ci entre 46 et 68,9 millions de km de distance (par comparaison, la terre est à 150 millions de km en moyenne de l’astre du jour).
Crédit : NASA/APL-JHU


Un vol direct aurait été impossible, demandant bien trop de carburant pour les ajustements de trajet et le freinage final. Un long périple de presque 7 ans a donc été mis sur pied. Cependant, l’étude de Mercure n’a pas été négligée durant ces années puisque la sonde a, comme nous l’avons précisé plus haut, déjà survolé 3 fois son objectif. Des passages proches qui ont tout à la fois permis de récolter des données qui ont confirmé l’intérêt d’un retour vers Mercure (voir ce dossier Enjoy Space) et d’utiliser l’attraction gravitationnelle de la planète afin de modifier la trajectoire de Messenger pour qu’elle arrive dans une configuration favorable à son insertion orbitale avec succès ce 18 mars.

Fortement cratérisée, la surface de Mercure ressemble à celle de la Lune, mais l’apparence ne reflète pas la réalité : la géologie de la planète diffère de celle de notre satellite naturel. Les cratères d’impacts y sont deux fois moins profonds, le volcanisme semble y avoir été très actif.
Crédit : NASA/APL-JHU


Le meilleur reste à venir
Dans les 3 semaines à venir, les ingénieurs au sol vont procéder à la remise en service des instruments embarqués. Avantage des 3 survols précédents : les équipes sont en terrain connu puisqu’elles ont déjà utilisé la sonde pour observer Mercure. Mais cette fois-ci, au lieu de survols rapides, leur explorateur robotique tourne autour de la planète en passant quasiment par les pôles, s’en éloignant jusqu’à 15.000 km de distance et s’en approchant jusqu’à 200 km. De quoi cartographier en détail une surface qui montre des signes de volcanisme passé ou de prendre du recul afin de surveiller un champ magnétique qu’on a longtemps cru éteint, sans oublier une exosphère, une atmosphère extrêmement ténue, composée principalement d’oxygène (42 %), de sodium (29 %), d’hydrogène (22 %) et d’hélium (6 %). Cette dernière a pour origine les vents solaires qui frappent la surface de Mercure. De plus, certains pensent que des zones perpétuellement à l’ombre pourraient abriter de la glace d’eau. Les responsables scientifiques en sont persuadés : même si les 3 survols accomplis par Messenger ont permis d’en apprendre beaucoup, le meilleur reste à venir !

Source: enjoy space

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:46

L'équipage de l'expédition 27 qui ce trouve actuellement dans l'iss (voir
photo dans la rubrique annonce lancement et autre) a ouvert aujourd'hui l'emballage contenant le robonaute ammené par Discovery.

 

Le septième passager de la navette Discovery est maintenant à son poste de travail à bord de la Station spatiale internationale (ISS). L’androïde Robonaut 2, alias R2, a été déballé de sa caisse de transport et fixé dans le laboratoire américain Destiny.

Ce premier androïde de l’espace sera contrôlé par les astronautes de l’ISS ou par les techniciens restés sur Terre. Il doit tester ses capacités à accomplir en apesanteur différentes tâches avec une autonomie de mouvements. En revanche, pas de risque qu’il prenne le pouvoir à bord de l’ISS (comme Hal dans le film “2001 l’Odyssée de l’espace”) car il n’a aucune autonomie de volonté.

Pendant ce temps, sur Terre, un double de R2 vient d’entrer au musée de l’Air et de l’Espace, à Washington. Il va bientôt commencer des démonstrations pour le public.

R2 a bord de l'ISS                                           R2 a bord de l'iss


Les choses ont commencé à se bouleverser pour lui, la nuit dernière vers 04H de notre heure, puisque les astronautes ont dégagé Robonaut 2 de son casier. La première chose que les astronautes ont alors effectuer sur le robot, c’était de veiller à ce qu’il ai bien survécu au lancement et surtout qu’il soit en bon état, donc en bon état de fonctionement. Son affectation à des tâches bien particulières viendra plus tard, pour le moment il n'en est absolument pas question. "Ils vont réaliser une inspection pour s'assurer que tout se passe bien, qu'il n'y ait eut aucun dommage lors du lancement», a déclaré la porte-parole de la NASA Brandi Dean depuis le Centre de Johnson à Houston Aujourd'hui, une version sol du robot (son jumeau, R2a) rencontrera des membres du Congrès dans le cadre d'une exposition technologique organisée par la NASA pour les législateurs.

Le début de la carrière professionnelle de R2 n'est donc pas à attendre pour les jours à venir, (ça on le savait), car après le déballage et l'inspection du « bot » au cour de notre prochaine nuit, les astronautes le rangeront de nouveau! rassurez vous, ce n'est prévu que pour une durée temporaire. Dans un avenir quoique tout de même encore assez lointain R2 aura ordre de fléchir les bras et les doigts depuis ISS, pour la première fois.

photo souvenir avec R2 & Catherine Coleman

Photo souvenir avec R2 et Catherine Coleman, photo réalisé par Paolo Nespoli

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:05

La sonde la NASA deviendra le 18 mars le premier engin à se placer sur orbite autour de Mercure, la planète la plus proche du Soleil, au terme d’un voyage de presque 7 ans (au cours duquel 3 survols de Mercure ont été réalisés). Vendredi à 00h45 TU (Temps Universel), le propulseur principal de Messenger fonctionnera pendant 15 minutes. La décélération qui en découlera permettra à la sonde d’être «capturée» par l’attraction gravitationnelle de Mercure. La première orbite débutera à 06h47 TU.

Vidéo synthèse de la manœuvre d'insertion en orbite de MESSENGER autour de Mercure le 18 Mars prochain, source : space.com

Source enjoy space & FCS

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:03

Scott Kelly, Alexandre Kaleri et Oleg Skripochka se sont posés sans encombre au Kazakhstan ce 16 mars à bord de leur vaisseau russe Soyouz TMA-01M après avoir quitté la Station Spatiale Internationale quelques heures plus tôt.

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Les 3 passagers du Soyouz TMA-01M ont été accueillis sur Terre par du vent et de la neige !
Crédit : Roscosmos/NASA TV


Les 3 astronautes étaient arrivés à bord du complexe orbital le 10 octobre 2010. À l’époque, ils retrouvaient là-haut l’Américain Doug Wheelock, l’Américaine Shannon Walker et le Russe Fyodor Yurchikhin afin de compléter l’Expédition 25. Puis, le 26 novembre 2010, Wheelock, Walker et Yurchikhin sont revenus sur Terre, marquant le début de l’Expédition 26 commandée par l’Américain Scott Kelly. Le 17 décembre suivant, l’Italien Paolo Nespoli, l’Américaine Catherine Coleman et le Russe Dimitry Kondratyev rejoignaient l’ISS.
Conformément à la logique de rotation des équipages de la Station par moitié, Scott Kelly, Alexandre Kaleri et Oleg Skripochka ont donc quitté leur maison spatiale le 15 mars au soir. La vidéo ci-dessous montre la fermeture du sas entre l’ISS et le vaisseau Soyouz. Notez qu’au tout début, l’Américain Scott Kelly dit «Au revoir, segment US de la Station, nous nous reverrons».



Le Soyouz TMA-01M (une version modifiée dotée de contrôles numériques) s’est détaché de la Station le 16 mars à 04h25 TU (Temps Universel, ajoutez une heure pour la France). L’engin s’est ensuite séparé comme prévu de deux modules devenus inutiles pour amorcer sa rentrée dans l’atmosphère. L’atterrissage de la capsule sous parachute est intervenu à 08h54 à 80 km au nord de la ville d’Arkalyk au Kazakhstan au coeur d’une plaine enneigée. Il semble que des vents de 55 km/h sur le site aient traîné le Soyouz et ses occupants sur une vingtaine de mètres. Une péripétie qui n’a jamais mis l’équipage en danger. En direct sur NASA TV, le commentateur Robert Navias présent sur place a qualifié les conditions météo de «vicieusement froides». Justement, en raison de ce froid, les habituelles opérations de récupération de l’équipage ont été écourtées et les astronautes rapidement conduits vers les hélicoptères chargés de les transporter.
Le vidéo ci-dessous, résume l’atterrissage et la récupération de Scott Kelly, Alexandre Kaleri et Oleg Skripochka.

Source: enjoy space

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 19:00

le 29 mars, nous atteindrons les 300 jours de la mission Mars 500. A cette occasion steve légère qui est autorisé a envoyé des lettres aux occupent de la mission prévoit pour commémoré ces 300 jours une nouvelle affiche avec une lettre remplie de question posé par les internautes. 

Vous pouvez signer cette affiche en laissent votre nom et éventuellement une question, la space blog partenaire de cette opération vous pouvez (si cela vous tente) déposer votre nom sur cette affiche (soutien à la mission) via le bulletin suivant:
mon nom sur l'affiche

Alors nous leurs souhaitons bonne continuation pour cette superbe expérience

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 18:57

La Station Spatiale Internationale va bientôt passer de l’Expédition 26 à la 27. Ainsi, le 16 mars prochain, le vaisseau russe Soyouz TMA-01 quittera l’ISS avec à son bord l’Américain Scott Kelly et les Russes Alexandre Kaleri et Oleg Skripochka. Resteront dans la Station l’Italien de l’Agence Spatiale Européenne Paolo Nespoli, l’Américaine Catherine Coleman et le Russe Dimitri Kondratyev. Le 30 mars, 3 autres astronautes devaient partir de Baïkonour avec un vaisseau Soyouz TMA-21 afin de compléter l’Expédition 27 (et donc revenir à 6 occupants au sein du complexe orbital) : les Russes Andrei Borisenko et Alexandre Samokutyaev et l’Américain Ron Garan. Toutefois, un problème dans le système de liaison radio Kvant-V du vaisseau Soyouz a forcé l’agence spatiale russe Roscosmos a retarder le décollage. Selon l’agence de presse RIA Novosti, la nouvelle date d’envol envisagée se situerait entre le 5 et le 7 avril.

source: enjoy space

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 18:54

Planning chargé pour les navettes de la NASA. Alors que Discovery vient à peine de revenir sur Terre, Endeavour a été amenée le 11 mars dernier sur son pad de tir le «Pad 39A» d’où elle doit s’envoler le 19 avril pour sa dernière mission.

 

 

Endeavour quitte le bâtiment VAB où elle a été assemblée à son réservoir externe flanqué des deux «boosters» latéraux. Le tout est posé sur une plateforme de lancement mobile qui est portée  par un «crawler», un véhicule de 2.700 tonnes hérité de l’ère Apollo.
Crédit : NASA



Discovery clôturait ainsi une remarquable carrière de 27 ans et 39 missions, cumulant 365 jours sur orbite. Tandis que la doyenne prenait le chemin de son hangar OPF (Orbiter Processing Facility, il y en a 3 au centre Kennedy), dans le gigantesque VAB (là où l’avion spatial est accolé à son réservoir externe et ses fusées latérales d’appoint) on préparait Endeavour pour son dernier «roll-out». C’est ainsi qu’on dénomme l’opération qui consiste à amener la navette sur son pas de tir, posée sur sa plateforme de lancement et déplacée à l’aide d’un énorme véhicule de 2.700 tonnes baptisé «crawler». Le monumental convoi a démarré son périple de 5,5 km le jeudi 10 mars à 19h56 et atteint le «Pad 39A» le vendredi 11 mars à 3h49 du matin (heures locales de Floride).


Immatriculée OV-105, Endeavour a été construite après la catastrophe de Challenger afin de la remplacer. À ce titre elle est donc la cinquième et la plus récente des navettes. Rappelons que la flotte de la NASA ne compte plus que 3 véhicules en raison des accidents de Challenger en 1986 (évoqué à l’instant) puis de Columbia en 2003. Le vol inaugural d’Endeavour remonte au mois de mai 1992 (STS-49).

Le 11 mars à 3h49 du matin heure de Floride, Endeavour est arrivée sur le pas de tir 39A d’où elle s’envolera pour son ultime mission (STS-134) le 19 avril prochain.
Crédit : NASA/Jack Pfaller


Pour sa vingt-cinquième et dernière mission, STS-134, Endeavour se dirigera vers la Station Spatiale Internationale afin d’y amener l’Alpha Magnetic Spectrometer (AMS), un volumineux instrument scientifique avec lequel les astronomes espèrent (entre autres) mieux comprendre le problème de la «masse manquante», celle dont on constate les effets gravitationnels mais qu’on ne voit pas (la fameuse «matière noire»). Comme son nom l’indique, l’AMS peut détecter de l’antimatière : les quantités mesurées auront probablement des conséquences sur les modèles cosmologiques qui tentent d’expliquer comment la matière a «gagné» sur l’antimatière lors du Big Bang.

L’équipage de la mission STS-134 (de gauche à droite) : Gregory Johnson (pilote), Michael Fincke, Greg Chamitoff, Mark Kelly (commandant, en bas), Andrew Feustel et Roberto Vittori. Roberto Vittori est un astronaute italien de l’Agence Spatiale Européenne. À ce titre, il sera le dernier Européen à voler sur une navette américaine.
Crédit : NASA


Pour l’instant, le décollage est prévu pour le 19 avril prochain à 19h48, heure locale de Floride (23h48 Temps Universel et 01h48 du matin en France le 20 avril). Mais auparavant, la NASA aura levé le voile sur la retraite de ses 3 navettes. On sait en effet que celles-ci doivent être exposées au public dans des musées. Normalement, Discovery, en qualité de doyenne, sera hébergée au sein du prestigieux Air and Space Museum de Washington DC, la capitale fédérale des États-Unis. Le sort des deux autres navettes n’est pas connu officiellement, même s’il semble difficile d’envisager que le Visitor Complex du centre Kennedy (le parc-musée qui accueille le public) n’ait pas «sa» navette pour d’évidentes raisons historiques : il s’agit du seul port d’envol des avions spatiaux de la NASA. Toutefois, l’agence américaine a reçu des candidatures d’une vingtaine d’institutions sur le territoire américain ! Le 12 avril prochain, à l’occasion de la célébration du trentième anniversaire du premier vol d’une navette (STS-1 avec Columbia), Charles Bolden, le patron de la NASA, indiquera les musées retenus.

 

source : enjoy space

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 11:35

Hier, peut avant 18h la navette Discovery s'est posé pour la dernière fois sur l'une des piste du centre Kennedy en Floride.

Après avoir effectuer sa dernière mission dans l'espace  et livré le module Léonardo (ancien Module Logistique Multi-Usages (en anglais Multi-Purpose Logistics Module ou MPLM) qui est devenue un module permanent de la station spatiale internationale et deux EVA qui ont atteint tous les objectifs la navette est rentré sur terre pour son dernier voyage qui devrais l'amener aux space Museum de washington. L'équipage et les offiiels on salué cette navette qui a effectuer 39 missions dans l'espace dont une qui a servie à mettre en orbite le télescope spatiale Hubble.

Lors des traditionnel discours post atterrissages Mr Bolden ( ancien astronaute qui vola sur discovery et actuel administrateur de la NASA) à déclarer: " On vas être très bref, parce que l’équipage doit partir. Je voudrais remercier tout le monde d’être venu, tout particulièrement Steve et l’équipage. C’est donc le 39 eme vol de discovery, d’ailleurs ici c’est un endroit très spéciale pour bob cabana et moi-même, car tout deux, nous avons volés en navette. Je voudrais vous remercier tous, pour avoir soutenu le programme spatial, et je donne la parole à Steve qui va a present faire quelques commentaires."

A son tour steve Lindsey ( Commandant de la mission sts-133) a déclaré: " C’est génial d’être de retour, je vous remercie tous. Nous somme revenus au centre spatiale Kennedy, la maison de discovery, cela fait 365 jours en orbite pour discovery, soit une année entière , et comme sur mes deux précédents vols, je n’ai eut aucuns problèmes pour revenir au Kennedy space center, grâce a tous le personnel du centre Kennedy qui a toujours pris soins de la navette. Je suis très fier de cet équipage, mon équipage à réaliser un travail fantastique, tout comme les équipes au sol, (en montrant son équipage) ce sont ces gars sur orbite qui ont fait leur travail. Comme l’a dit, a l’instant Charly (charle Bolden), c’est un moment triste pour nous, ça risque d’ailleurs de devenir de plus en plus triste, car je sais que beaucoup de personnes ici, faisant partie du programme navette, ressentent les même impressions, et merci au centre spatiale Kennedy de nous avoir donné ce véhicule spatiale fantastique. sachez que je suis très triste de vous rendre cette navette, mais j’imagine que pour vous c’est important, merci a tous et je vous souhaite une bonne journée."

Vous pouvez retrouvez ci dessous le direct de l'atterrissage en français réaliser pas Olivier Sanguy (rédacteur en chef d'enjoy space):

Ainsi que la sortie de l’équipage : Steve Lindsey (commandant), Eric Boe (pilote), Nicole Stott, Michael Barratt, Alvin Drew et Stephen Bowen. La vidéo ci-dessous montre le moment où ceux-ci ont rejoint le personnel et les officiels présents au sol après l’atterrissage.

 

Pour le plaisir de yeux, je vous fait partager cette belle vue du dernier atterrissage de discovery:

http://i67.servimg.com/u/f67/11/87/45/28/52512610.jpg

Vous pouvez retourvée sur enjoy space un portofolio retrassent la mission sts133 ou a cette adresse: http://www.enjoyspace.com/fr/portfolios/la-derniere-mission-de-discovery

Source: vidéo: enjoys space; discours traduit et image: FCS

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 19:14

Voilà une bonne chose de faite, comme dirait l’autre.
A peine, leur mission « à bord de l’ISS » pratiquement achevée (il leur reste encore une nuitée, accrochée), une première appréciation météo vient de tomber, concernant l'atterrissage prévu mercredi. Ces dernières appellent à des conditions venteuses au Centre spatial Kennedy qui, pourtant, resteraient dans les limites de sécurité. Pour énième rappel, Discovery et ses six astronautes sont prévues pour faire leur atterrissage à 17:58 Mercredi soit 12 jours, 19 heures et cinq minutes après leur lancement qui eut lieu, avec succès le 24 février.

C’est donc, une prévision pour le moment assez précoce certes, provenant du Groupe de météorologie du Spaceflight Center, au centre spatial Johnson à Houston mais l’hypothèse concernant la présence mercredi de vents soutenus, du sud-est, pour 15 nœuds avec des rafales à 21, se confirme pourtant de jours en jours. Du « Crosswinds » (vent de travers) présent au niveau du seuil de piste devrait monter en vitesse jusqu'à 10 nœuds, voir devrait atteindre la limite de 15 nœuds. La couverture nuageuse, elle, ne devrait pas être un problème majeur ce jour là.

Les premières estimations météorologiques pour un atterrissage, 24H plus tard soit le jeudi démontrent que des nuages en enclume, se formeraient et pourront être présents dans la région. Cela pourrait être clairement, ce que les ingénieurs et gestionnaires appellent comme "une violation des règles de vol », Bref…Pour l’heure, les astronautes de Discovery et l'équipage de la Station spatiale internationale se sont réunis autour des 21 heures 30 ce soir pour procéder a la « Farewell ceremony » (le dernier adieu) et on procédés à la fermeture des sas situés entre la navette et ISS. La navette se détachera à 13H demain de notre début d’après midi, puis effectuera le tour de la station, pour ce que l’on nomme le « Fly-around » avant de s’écarter de l’ISS. Pendant deux jours Discovery sera en voyage autour de la terre, avant son retour au KSC, mercredi. En tout cas, ce dernier jour pour les astronautes de Discovery, à bord de la station leur à permis de se détendre un peu et d’en profiter pleinement. Ces joyeux lurons, ont cet après-midi mis en scène, un tournoi de gymnastique orbital dans l'unité de stockage Leonardo.

A environ une demi-heure, de la cérémonie d'adieu, tout à l’heure, les spécialistes de mission Nicole Stott, Alvin Drew et Stephen Bowen ont pris du temps pour tourner, retourner et tourner encore, tout en effectuant des tonneaux orbitaux avec l’aide du commandant et plein d’humour Scott Kelly. Ils se sont pour une fois clairement amusés en apesanteur. Ils ont même fait une course circulaire, en marchant de murs en murs tout en passant par le plafond. On aurait dis à ce moment là, qu'ils étaient dans une roue de hamster. Stan Love à mis a terme cette récréation depuis Houston. Alors qu’Eric Boe avait rejoint ce petit délire entre amis. Il y avait, en effet quelques tâches de dernière minute qui auraient dû être faites avant que les écoutilles ne soient refermées.

«Vous allez nous manquer » lança Scott Kelly au commandant Steve Lindsey « Et Discovery, Discovery qui a été un grand vaisseau, et qui a vraiment pris en charge la Station spatiale internationale, plus que n'importe quelle autre navette spatiale. nous lui souhaitons bon vent et bonne mer.. "

Une image qui va devenir historisque l'ATV, l'HTV, et les soyouz arimé à la station.

 

Vidéo de la cérémonie d'adieux

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