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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 15:33

Hier, a 22h56 le modul sas Quest se reprssurisé marquant ainsi  la fin officielle de la sortie dans l'espace. L'EVA a duré 6 heures et 14 minutes. Il s'agissait de la 155e sortie dans l'espace consacré à l’assemblage de la station et à son entretien, depuis sa construction qui a commencé en 1998. Au total, les États-Unis, la Russie, l’Europe, le japon et le canada ont enregistrés a ce jour 973 heures et 53 minutes de temps d'EVA. Il s'agissait également de la septième EVA dans la carrière de Steve Bowen et de la seconde pour Alvin Drew. Steve a accumulé 47 heures et 18 minutes de temps d’EVA. Al en deux sorties extravéhiculaires n’a accumulé qu’un total de 12 heures et 48 minutes.

A 21H30 les "Spacewalkers" Steve Bowen and Alvin Drew on effectuer un peut plus de 4h d'EVA, pendant ce temps Drew a installé un éclairage sur une plate forme qui transporte de l'équipement tout le long des 108 mètres de la poutrelle centrale de la station, Il a en plus équipé une ligne de fluide apparentant à un radiateur avec un « valve module » doté d'une isolation thermique. Bowen a installé un couvercle d’objectif sur l’une des caméras située sur une articulation d’un bras du robot Dextre. Ils sont conçus pour donner aux caméras une certaine "auto-défense" face aux flux provenant des différents propulseurs des différents vaisseaux spatiaux en visite, lors de leur amarrage et lors de leur désarrimage de la station.




A 22H00,  Al travaillé, au niveau du module Tranquility et a décollé de l'isolant qui n'est plus nécessaire. Les lumières sur le casque de Al se sont détachés. Steve va pour l'aider à réinstaller cet outils.


22H15: Steve replace correctement les lumières de casque de Al. Une situation similaire s'était produite lors de la mission STS-128 sur le casque de l'astronaute Christer Fuglesang.





22H18: Bowen n'est pas arrivé a repositionner correctement les lumières de casques de AL. les "Helmet light" sont tenues simplement par leur cordons d'alimentation. Al va faire son chemin vers le sas airlock tandis que Steve termine les tâches de nettoyage avant de conclure cet EVA.

22H33: Bowen était en train de terminé une dernière tâche à l'extérieur, au niveau du module Zarya. Lui aussi, sera sous peu en chemin vers le sas Quest, ce qui mettra fin à la deuxième sortie extravéhiculaire et finale prévue pour cette mission de Discovery. Cette dernière tache, consistait a replacer un adaptateur du bras robot sur module Zarya.

22H45: "On-time" couverture thermique du sas airlock, refermée.

Source: FCS

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 15:28

Bonjour a tous, en accord avec Steve Legere (correspondant officiel avec la mission mars 500) , je vous transmet ce billet pour vous rapeller si vous avez des question a posez aux participant de mars 500 vous pouvez le faire avec le space blog en me faisant parvenir des messages via la rubrique "contact" . Vous avez jusqu'au 5 mars 17h pour me les faire parvenir pour quelle puisse partir avec la lettre n°9 a n'hésiter pas

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 18:56

FD6 était la limite imposée pour rendre verdict....c'est maintenant chose faite.

Avec la première sortie extravéhiculaire (EVA) de la mission derrière eux, l'équipage de Discovery, viens une fois de plus, aujourd’hui, de réaliser l'un des principaux objectifs de la mission. « L’installation du PMM Léonardo » (permanent Multipurpose Module Léonardo). Pendant ce temps les gestionnaires de la nasa ont tentés le « tout pour le tout » concernant le fameux « flyabout » (vol en soyouz autour de la station). Souvenez vous, il y’a peu de temps, c'est vrais (les délais fut brefs de chez brefs, pour mettre en place tout cela), ce vol en Soyouz eut été proposé à la hâte, a roscosmos par la nasa, pour ainsi profiter au maximum de cette occasion historique liée à la venue de discovery, pour réaliser une photo relatée comme historique a termes. Basée sur la décision RUSSE, la MMT vient d’officiellement annuler cette opération. Les russes, ont laissé trainer le suspens jusqu'à la limite qui leur était imposée, correspondante au FD6 du vol STS133 et sans aucunes surprises n’ont pas approuvés le flyabout proposé par la nasa. De ce fait, la nasa ou plus précisément la (Mission Management Team (MMT), vient d’annuler officiellement toutes les options liées à la collecte de ce qui aurait été des images historiques de l'ISS, de Discovery et de tout une flotte de véhicules en visite. Cette décision Russe est fondée sur les risques liés à la déconnexion de leur nouvelle série de Soyouz, appelés soyouz 700, de la station. (Soyouz 700 correspond au TMA-M qui est un véhicule encore classé comme véhicule d'essai).

Les contrôleurs de mission autour de 17 heures 15, tout a l'heure ont confirmés cela à l'équipage de la Station spatiale internationale et de la navette Discovery: "Les gestionnaires de la mission se sont réunis et ont pris la décision officielle d'annuler le flyabout, du fait des conditions de sécurités qui n'étaient pas acceptables", a communiqué par radio Stan Love. " Station copied, merci", répondit alors le commandant Scott Kelly "and Discovery copied" a déclaré le commandant de la navette Steve Lindsey.

Cependant aujourd’hui, une étape importante vient d’être franchie une fois de plus, puisqu’avec cet arrimage, les états unis peaufinent ainsi, l'achèvement des travaux de construction de la station. En effet, avec l'installation, ce jour, du PMM Leonardo, les États-Unis viennent de terminer avec succès, l'assemblage du dernier module habitable du segment USOS de la Station spatiale internationale. USOS pour United States On-Orbit Segment (USOS). Le PMM était un module qui a été à l'origine n’a pas été conçu, au départ pour être un élément permanent de la station, il a été transformé/modifié de sorte qu’il puisse le devenir. A cette heure ci, il est en place et sera ouvert durant notre nuit. (cf : nasaTV, schédule)

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 11:26

Les astronautes Steve Bowen et Alvin Drew ont passé 6 heures et 34 minutes hors de l’ISS pour une sortie qualifiée de « parfaite ».

La première des deux « activités extravéhiculaires » (EVA) prévues dans le cadre de la mission STS-133 a débuté à 16h46 heure d’Europe continentale (15h46 temps universel). Il s’agissait de la sixième sortie pour Steve Bowen, qui remplace au pied levé Tim Kopra à la suite de sa blessure en vélo le mois dernier. En revanche, pour son comparse Alvin Drew, c’était une première. Celui-ci devient d’ailleurs à cette occasion le 200e « piéton de l’espace » depuis Alexeï Leonov, en 1965.

Alvin Drew s'extrait du sas du module Quest.

Crédit : ESA/NASA - Paolo Nespoli.

Au menu de cette promenade à l’extérieur de la Station : l’installation d’un câble d’alimentation additionnel à l’extérieur du module de jonction Tranquility (Node 3) et le transfert d’une pompe défaillante du système de refroidissement vers un espace de stockage. Les deux hommes ont aussi réparé quelques protections thermiques, installé une cale pour assurer un dégagement suffisant entre une caméra et une plate-forme de stockage et rallongé la « voie ferrée » qui permet le déplacement de la base mobile du bras télémanipulateur et des chariots à équipements le long de la poutre centrale de l’ISS.

Bowen et Drew à l'œuvre à l'extérieur de l'ISS.

Crédit : ESA/NASA - Paolo Nespoli.

A leur retour dans le sas du module Quest, les astronautes ont « rempli une bouteille de vide spatial » dans le cadre d’une expérience éducative japonaise.

Steve Bowen et Alvin Drew effectueront une seconde sortie dans l’espace mercredi pour accomplir divers tâches de maintenance, dont le remplacement d’une des plates-formes pour les expériences externes du laboratoire européen Columbus.

Entre-temps, demain mardi, le module polyvalent permanent PMM sera extrait de la soute de Discovery et amarré sous le module de jonction Unity (Node 1).

Par ailleurs, la mission de la navette a été rallongée d’une journée. Son retour est désormais prévu pour le 8 mars.

source enjoy space

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 22:39

Après un peu plus de 48h de vol, la navette Discovery s'est amaré pour la dernière fois de sa longue carrière a l'ISS au alletour de  20h15 ce soir.

 

Lancer jeudi dernier avec succées la navette discovery avec a son bord le module Léonardo qui a était modifier par les ingénieur de Tales Alenia Space pour devenir un module permanant de la station spatiale internationale (ISS). Ce module cargo qui a l'origine resté un module de transport contient entre autre tous les équipements embarqué pour ravitaillé la station spatiale, le robot humanoïde R2 qui aidera le pentionnaire de l'ISS a faire les taches a risque qui se dérouleront a l'extérieure de la station.

 

La navette s'est donc amaré après 2 jours de voyage et de course poursuite avec la station ce soir vers 20h15. Après deux heures de vérifications d'étenchibilité et de  jonctions parfaite en les deux vaisseau l'équipages on ouvert les écoutilles reliant la navette a la station par le sas de l'adaptateur présurisé  PMA-2 (La Station spatiale internationale (ISS) utilise trois adaptateurs pressurisés (PMA) servant à interconnecter des véhicules spatiaux avec des modules dotés de mécanismes d'accueil différents. Les deux premiers PMA ont été lancés avec le module Unity, en 1998 à bord de STS-88. Le troisième a été lancé en 2000 à bord de STS-92.

Chaque PMA sur l'ISS est utilisé de façon légèrement différente, mais tous trois ont la même fonction de base avec une connexion commune d'accostage. Ils sont sous pression et chauffés de l'intérieur, jusqu’aux anneaux d'amarrage. Le PMA-1, fut l'un des premiers éléments de la Station spatiale internationale et uni la partie russe de la station avec la partie américaine. L'équipage STS-88 avait utilisé le bras robotique de la navette pour le fixer au module de contrôle Zarya.

PMA-2 est actuellement monté sur la partie avant bâbord de « harmony » et est utilisée lorsque la navette spatiale s’arrime comme aujourd’hui. Il est le seul PMA à être équipé d’un Power Transfer System (SSPTS), qui permet aux navettes de rester à quai plus longtemps.

En Octobre 2000 STS-92 a montés PMA-3 sur une palette Spacelab, à la station. Il a été initialement fixé au nadir. Un mois et demi plus tard, lors de la mission STS-97, Endeavour avait été amarrée au PMA-3. PMA-3 n'a pas été utilisé pour un arrimage navette depuis la mission STS-98. source FCS)

 

Voici une vidéo du docking de la navette réalisé ce soir




Les astronautes de Discovery ont atteint leur destination en toute sécurité. Le commandant Steve Lindsey et le pilote Eric Boe ont lentement aidés la navette à s’insérer au PMA-2 situé sur le module Harmony. "Station - Houston, Discovery a confirmé la capture», lança Eric Boe par radio. Il était 20H14, le complexe scientifique orbitale volait alors à 220 miles au dessus de l'Australie occidentale. Les contrôleurs de mission ont également aperçu les vibrations/oscillations, sur le mécanisme d'arrimage entre l'orbiteur et la station et ont immédiatement ratifiés, qu'il faudrait environ une demi-heure pour laisser amoindrir ce phénomène, avant d’établir une connexion ferme entre les deux véhicules. On l’a vu, avec Néphi toute à l’heure le « hard-docking » fut confirmée a 21H.

Discovery fut la première navette à s’arrimé à la station spatiale, le 29 mai 1999. Elle a également été amarrée seulement une fois à la station russe Mir, environ un an plus tôt. Aujourd’hui, elle fut la 35e navette à rejoindre cette station spatiale qui pour la première fois possède sa plus grosse masse, avec tous les véhicules en visite, en même temps.






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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 18:36

La doyenne des navettes de la NASA s’est envolée le 24 février vers la Station Spatiale Internationale pour lui amener un module habitable supplémentaire. Il s’agit là de son ultime mission.

Et de 39 pour la vénérable Discovery ! Ce 24 février à 16h53, cette navette qui débuta sa carrière en 1984 a donc signé son dernier envol pour l’espace. Huit minutes après s’être arrachée de son pas de tir du centre Kennedy en Floride, elle atteignait l’orbite. Ci-dessous, un enregistrement du direct Enjoy Space.



Discovery et ses 6 astronautes se dirigent désormais vers la Station Spatiale Internationale. Le rendez-vous est prévu pour le dimanche 27 février à 02h26 du matin Temps Universel (03h26, heure française). L’objectif principal de la mission consiste à installer un nouveau module habitable dénommé Leonardo. Construit par l’industriel européen Thales Alenia Space, celui-ci était autrefois un module-cargo qui faisait des allers-retours entre la Terre et la Station dans la soute des navettes. Il a été modifié afin de devenir une «pièce à vivre» supplémentaire pour le complexe orbital. Leonardo sera attaché au module Unity de l’ISS. Unity se situe entre la partie américaine et la partie russe de la Station.
Pour en savoir plus sur la prolifique carrière de Discovery qui touche à sa fin avec ce vol STS-133, lisez ce précédent article Enjoy Space.

L’équipage de la mission STS-133, ultime vol de Discovery, est arrivé au centre Kennedy le 20 février. De gauche à droite : Alvin Drew, Nicole Stott, Eric Boe (pilote), Steve Lindsey (commandant), Michael Barratt et Stephen Bowen,. L’emblème de la mission (en haut au centre) a été conçu par le talentueux artiste Robert McCall qui dessina l’affiche du film «2001 : l’odyssée de l’espace»

source enjoys space

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 18:55

L’ATV 2 Kepler s’est envolé de Kourou le 16 février. Huit jours plus tard, il s'est amarrer à la station spatiale internationale. Quelles sont les opérations menées par l’ATV-CC durant ces huit jours ? Comment le cargo européen va-t-il procéder pour s’amarrer à l’ISS ? Explications.

 
Le cargo russe Progress a quitté la Station Spatiale Internationale (ISS). Le module d’amarrage Zvezda est donc à présent disponible pour le cargo automatique européen ATV 2.

Un point d'attache mobile

 

L'ATV va combler automatiquement les derniers kilomètres vers l'ISS

Par rapport à une mise à poste classique de satellite, la difficulté de la mission ATV tient au fait que le point de rendez-vous, la Station, n’est pas fixe mais en mouvement, ce qui suppose un phasage avec la Station Spatiale particulièrement soigneux. Ces opérations de phasage amènent l’ATV dans la proximité de la Station et permettent d’engager le rendez-vous.

Il débute par l’approche initiale, dit «homing». Autonome, cette opération va positionner l’ATV sur l’orbite de l’ISS, a 3500 mètres derrière la station : c’est le point S2. Il est alors placé en position d’attente, le temps d’obtenir la permission du sol de poursuivre sa route. Il en sera de même progressivement à 250 mètres (S3), 20 mètres (S4) et enfin 11 mètres (S4.1).

Les derniers mètres qui séparent l’ATV Johannes Kepler de la station sont comblés de façon automatique, sous la surveillance permanente du Centre de Contrôle, grâce à l’utilisation combinée de deux systèmes de mesure haute précision. Le premier est constitué de deux vidéomètres qui lui permettent d’effectuer son amarrage avec une précision de l’ordre du centimètre. Ces vidéomètres se composent d’un laser, qui se réfléchit sur les cibles installées sur l’ISS, et d’un analyseur de l’image du rayon réfléchi. Ils sont complétés par des télégoniomètres qui envoient 10000 impulsions laser à la seconde vers l’ISS, selon une longueur d’onde différente. Connaissant la vitesse de propagation de l’onde lumineuse, le calculateur de bord obtient la distance exacte séparant l’ATV de la Station en chronométrant son temps de trajet aller-retour.



Un amarrage automatique

 

L’amarrage est entièrement automatique. En cas de problème, les équipes de l’ATV-CC ou les astronautes à bord de l’ISS peuvent stopper l’approche et enclencher des manoeuvres d’éloignement. Dans le pire des cas, il est également possible de déclencher toute une série programmée de manoeuvres anti-collision (Collision Avoidance Manoeuver), qui sont indépendantes du système de navigation principal.

Le système d’amarrage est identique à celui d’un Soyouz ou d’un Progress.

Une fois que les crochets sont fermés et que la sonde d’amarrage de l’ATV est rétractée, le "docking" se poursuit avec les raccordements électriques et ceux du bus de données. Le sas sera alors ouvert le lendemain par l'équipage de la station et l’ATV deviendra temporairement un nouveau module de l’ISS.

source cnes


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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 19:56

Suivez en direct, avec un commentaire en français, l’ultime envol de la doyenne des navettes.

Ce jeudi 24 février, la navette spatiale Discovery doit décoller du centre Kennedy en Floride afin de rejoindre la Station Spatiale Internationale dans le cadre de la mission STS-133. EnjoySpaceTV vous propose de vivre en direct le trente-neuvième et dernier départ pour l’espace de la doyenne des navettes de la NASA.
La fenêtre ci-dessous vous permet de suivre notre retransmission vidéo qui commencera le 24 février à 22h30 heure française (21h30 Temps Universel).
Pour en savoir plus sur cette mission, lisez la suite de l’article, plus bas.


Free Videos by Ustream.TV

Participez à cette émission et posez vos questions via notre rubrique contact : nous y répondrons en direct pendant la retransmission du décollage. Vous pouvez aussi utiliser le Chat du Forum de la Conquête Spatiale.

Un décollage très attendu
L’envol de Discovery a été plusieurs fois été repoussé en raison de problèmes techniques. En novembre 2010, une fuite au niveau du réservoir externe (évacuation des gaz issus du remplissage en hydrogène liquide) força la NASA a interrompre le compte à rebours. C’est alors que les techniciens découvrirent des fissures sur la mousse isolante du réservoir, un défaut causé par d’autres fissures situées sur des longerons de renforts recouverts par cette mousse. Au bout du compte, les responsables du programme navette ont décidé de ramener Discovery vers le hangar VAB (Vehicle Assembly Building) afin de procéder aux réparations nécessaires (les 108 longerons en cause ont presque été tous renforcés).

Le 31 mai 2008, Discovery quittait la Floride pour la mission STS-124 (son 35ème décollage) à 17h02 heure locale, soit un horaire proche de son envol du 24 février prévu à 16h50.
Crédit : NASA/Scott Andrews/Enjoy Space


En janvier 2011, l’un des 6 astronautes prévus pour la mission STS-133, Tim Kopra, se blessa lors d’un accident de vélo. Son état de santé ne lui permettant pas de partir, il a été remplacé par Stephen Bowen qui va devenir le premier (et probablement le seul) astronaute à accomplir deux vols de navette coup sur coup (sa précédente mission était STS-132 en mai 2010). Discovery est sur son pas de tir depuis le 1er février.

Une page d’histoire se tourne
L’arrêt des vols de navettes a beau avoir été décidé voici plusieurs années maintenant (en 2004), le fait que les avions spatiaux de la NASA avaient encore un nombre non négligeable de missions à accomplir empêchait peut-être de saisir qu’une page de l’histoire était en train de se tourner. Mais, désormais, nous sommes entrés dans la période des derniers vols !

Discovery sur son port d’envol avec une bannière qui proclame «Go Discovery !». Sur cette photo prise au début du mois de février, la navette est protégée par la RSS (Rotating Service Structure) qui s’écartera un peu moins de 24 heures avant le lancement. On remarque le haut du réservoir externe de Discovery qui dépasse.
Crédit : NASA/Jack Pfaller


À l’heure actuelle, l’agence américaine a officiellement planifié trois missions pour 2011 : STS-133 avec Discovery ce 24 février, STS-134 avec Endeavour le 19 avril et STS-135 avec Atlantis le 28 juin. Il s’agit à chaque fois de rendre visite à la Station Spatiale Internationale afin de lui apporter un module habitable (STS-133), une ambitieuse expérience scientifique destinée à détecter l’antimatière (STS-134) ou du matériel (STS-135). On notera que cette dernière mission dépend du vote par le Congrès américain des lignes budgétaires nécessaires, même si son principe a déjà été entériné par un précédent vote.
En Floride, où se trouve le centre Kennedy, port d’envol des avions spatiaux de la NASA,  et plus généralement aux États-Unis voire auprès des passionnés d’astronautique du monde entier, la nostalgie ne cesse de s’amplifier. Les professionnels du tourisme estiment même que des centaines de milliers de personnes se déplaceront pour assister aux derniers envols des navettes. D’ailleurs, le Visitor Complex du centre Kennedy, un parc-musée qui accueille le grand public, a été contraint d’organiser un tirage au sort pour désigner ceux qui pourront acheter les tickets d’entrée du jour du lancement ! Ceci, car lors des précédents décollages, les précieux sésames s’étaient vendus en seulement quelques secondes sur le site internet officiel du parc.

STS-133 : la dernière mission d’une navette au palmarès incomparable
En 1984, Discovery devenait la troisième navette de la flotte de la NASA à être mise en service, après Columbia en 1981 et Challenger en 1983. Malheureusement, deux tragédies allaient frapper ce programme spatial : la destruction de la navette Challenger au décollage (vol STS-51-L) le 28 janvier 1986 qui entraîna la mort des 7 astronautes, dont l’enseignante Christa Mc Auliffe, puis la perte de la navette Columbia au retour de la mission STS-107 le 1er février 2003  qui causa également la mort des 7 membres d’équipage. En raison de ces deux accidents, Discovery est devenue la doyenne des navettes de la NASA. Elle fut même celle qui signa à chaque fois le retour en vol, c’est-à-dire le premier décollage après l’interruption des missions. Elle est aujourd’hui le vaisseau habité qui a accompli le plus de voyages dans l’espace. On retrouve de surcroît Discovery dans nombre de premières ou de missions significatives. En 1985, elle emportait le premier français passager d’un vaisseau américain, Patrick Baudry (qui devenait alors le deuxième français dans l’espace après son compatriote Jean-Loup Chrétien qui vola en vaisseau Soyouz soviétique). Cinq ans plus tard, elle a permis de placer sur orbite le télescope spatial Hubble. N’oublions pas non plus le deuxième vol de John Glenn qui devint l’astronaute le plus âgé à 77 ans (un record qui tient toujours) ou le premier rendez-vous avec la station russe Mir (sans amarrage). C’est d’ailleurs lors de ce vol (STS-63 en 1995) qu’une femme fut pour la première fois pilote de navette (Eileen Collins). Pour terminer sa carrière, Discovery se distingue par une forte contribution à l’assemblage de la Station Spatiale Internationale : c’est avec elle que fut accompli le premier amarrage entre une navette et cette station.

L’équipage de la mission STS-133, ultime vol de Discovery, est arrivé au centre Kennedy le 20 février. De gauche à droite : Nicole Stott, Michael Barratt, Stephen Bowen, Alvin Drew, Eric Boe (pilote) et Steve Lindsey (commandant).
Crédit : NASA/Kim Shifflet


Avec STS-133, la doyenne finit en beauté son incomparable parcours. Elle emporte dans sa soute Leonardo, un nouveau module habitable pour l’ISS. Celui-ci a été construit en Italie par Thales Alenia Space et a servi plusieurs fois en qualité de module-cargo, faisant des allers-retours entre la Terre et la Station dans la soute des navettes. Il a ensuite été décidé de le modifier afin qu’il devienne une pièce supplémentaire du complexe orbital international. En plus de ses 6 astronautes, Discovery transportera aussi un «septième passager», Robonaut 2. Ce robot présente un aspect humanoïde étonnant car il a été conçu pour pouvoir utiliser les mêmes outils que des êtres humains. Ce portfolio Enjoy Space vous explique son utilité.
La mission STS-133 doit durer au total 11 jours et le retour est prévu pour le 7 mars prochain (à suivre en direct sur Enjoy Space bien évidemment). Après cet ultime voyage orbital, Discovery devrait prendre sa retraite au Air & Space Museum de Washington DC.

Source: enjoy space

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 17:29

Le 2e vaisseau ravitailleur de l’ESA, lancé par une Ariane 5 depuis Kourou, mercredi dernier,( voir cet article) devrait s’amarrer à la station spatiale internationale ce jeudi à 16h45. Suivez l’événement en direct live sur Dailymotion à partir de 16h15 et poser toutes vos questions en temps réel à un spécialiste du CNES.

Des manœuvres au cm près

 

L'ATV doit s'amarrer au module russe Zvezda de l'ISS. Crédits : ESA/Ill D. Ducros. 

L'ATV doit s'amarrer au module russe Zvezda de l'ISS. Crédits : ESA/Ill D. Ducros.

Moment clé de la mission, l’ATV-2 Johannes Kepler, devrait s’amarrer à la station spatiale internationale ce jeudi 24 février. Même si les manœuvres sont totalement automatiques, le centre de contrôle ATV-CC, au CNES à Toulouse, aura la possibilité de prendre la main à chaque instant, en cas de problème.

L’ATV-2, à l’instar du 1er ATV en 2008, effectuera une série de manœuvres d’approche parfaitement chorégraphiées pour finalement se retrouver à 30 km de la station. Ensuite, par étapes successives, il devrait s’approcher à 3,5 km, le tout à 28 000 km/h. Des manœuvres d’une grande précision pilotées par un système de rendez-vous spatial automatique ultra sophistiqué.

Le contact avec l’ISS est prévu à 16h45 (heure de Paris) avec une fermeture des crochets du cargo à 17h10 (heure de Paris). Les connexions électrique et hydraulique pourront alors avoir lieu. L’équipage de la station devra ensuite ouvrir le sas pour récupérer les 1500 kg de fournitures et de nourriture à l’intérieur.

Vous pourrez suivre en direct l’amarrage de l’ATV-2 à la station à partir de 16h15 grâce à une émission spéciale de l’ESA diffusée en partenariat avec la plateforme française d’échange de contenus vidéo : Dailymotion.



Le live sur Dailymotion

 

  • 24 février : amarrage à la station spatiale internationale en direct du centre de contrôle ATV-CC à Toulouse(16h45 heure de Paris, début de la vidéotransmission à 16h15) en liaison avec Houston et Moscou ; tchat en temps réel sur Dailymotion, Facebook et Twitter avec Sylvain Michel, ingénieur spécialiste des systèmes orbitaux au CNES.

Source: CNES

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 21:31

  LANCEMENT DU COMPTE A REBOURS 21H00 - 21.02.2011
"Des premières observations météo, mi-figue, mi-Raisin"



La NASA se prépare à amorcer, a 21H ce soir, le compte à rebours pour le lancement prévu jeudi de la navette Discovery. La météo est exceptionnellement bonne pour la première tentative, c’est plutôt, là, un bon point d’ores et déjà acquis. Les prévisionnistes disent qu'il ya une estimation de 80% de chance pour que les conditions soient acceptables pour le moment du lancement. Cependant le temps, se dégradera dans les deux jours suivants, avec 70 puis 60 % déjà estimés par les prévisionnistes météo. ATTENTION, cela peut encore varier jusqu'au au moment du lancement, pas d'inquiétudes, pour le moment. "C'est vraiment un très beau temps, prévu pour le lancement, espérons que cela puisse continuer ainsi", a déclaré Kathy Winters, directeur du service météo, pour les vols navette.Peu de risques liés à de mauvaises conditions météorologiques, interdisant de ce fait un quelconque lancement, pour le jour de la première tentative. Une possibilité de nuages bas et d’averses de pluie dans la région, est notifiée dans les rapports préliminaires météo provenant de l’air force. Les détails quelques nuages épars à 3000 pieds et 25.000 pieds, une bonne visibilité, des vents du sud est atteignant le pic de vitesse aux alentours de 14 à 20 noeuds et une température de 73 degrés F.

"Par jour du lancement, la crête de haute pression sera toujours en place, et une autre zone de haute pression se déplacera au large de la côte Est des États-Unis. Des vents faibles provenant du sud-est, sur le KSC provoquera, une possibilité d’averses, certains matins au large du littoral. Elles seront probablement dissipées au cours de l'après-midi. Au moment du lancement, les vents seront en rafales avec des pic à 20 nœuds/sud-est, mais respecteront néanmoins, les contraintes de sécurité. Notre principal souci pour le lancement se concrétise en un plafond de nuages bas accompagné par des averses isolées dans les 20 fameux « Nautical miles », de la piste d'atterrissage de la navette (SLF), critique en cas de RTLS (return to launch site). Cette préoccupation augmente les deux jours suivants " Si le lancement de Discovery glisse au vendredi pour une raison quelconque, les chances de bonne conditions météo acceptable ne seront montées qu’à 70 pour cent, puis retomberont à 60 pour cent le samedi. A vrais dire, ce n'est pas un programme météo, si fameux que cela.

«Des hautes pressions d’un niveau supérieur sont situées actuellement sur le golfe du Mexique et la Floride ainsi qu’au large de la côte Est de la Floride. Cela laisse ainsi espérer que les conditions météorologiques seront favorables pour le Kennedy Space Center, le 24.02 ». L'équipe de lancement, au Centre spatial Kennedy en Floride, continue de mettre en place la navette spatiale Discovery, «Elle a encore quelques miles à accomplir avant qu’elle ne puisse enfin se reposer», a déclaré Jeff Spaulding, (nasa test director). Discovery a effectué le plus de vols que toutes autres navettes de la flotte, dont deux missions de retour en vol (Return to flight) et la mise en orbite du télescope spatial Hubble.

Les techniciens du pad 39A, ont terminés la pressurisation des réservoirs des moteurs de manœuvre orbitale (OMS-RCS = Orbital manoeuvring système – Réaction control système). Les équipes techniques sont maintenant, à la tache pour enlever les connections rapides utilisés pendant le processus de réinstallation. Ils apposeront les (flight caps), qui sont des petits opercules apposés à la surface des tuyères des moteurs RCS-OMS (elles seront éjectées au lift off), en vue du lancement de jeudi 24 février. Les six astronautes, qui sont arrivés hier soir (de notre heure) au Kennedy sapce center, pour la mission finale de Discovery, sont en quarantaine, au Kennedy space center, pour peaufiner leurs préparations d’avant lancement. Steve Lindsey, le commandant ainsi que le pilote Eric Boe auront pratiqués aujourd’hui, pratiqués des répétitions d’approche finale d’atterrissage, sur la SLF (shuttle landing facility), en avion d'entraînement (STA= shuttle training aircraft), un jet Gulfstream II modifié pour simuler les qualités d'un cockpit de navette ainsi que ses propriétés de vol.
source FCS
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